dim 24 mai 2026 | 17:00

The Young Gods DOPPLeR

Grande salle
TARIFS hors frais de location
Prévente 25€ / 22€ avec la Carte Rodia

The Young Gods

Les légendaires pionniers du rock sont de retour avec un nouvel album, “Appear Disappear” qui marque les 40 ans de carrière du trio.
Les guitares sont de sortie, et les couteaux tirés. Sur une rythmique en cavalcade, celle d’un monde qui s’affole, The Young Gods ajustent leur tir et frappent avec une puissance régénérée.
Le trio est revenu à ses fondamentaux les plus offensifs, à son art du combat sonique qui n’est jamais superflu quand la guerre est partout. Rarement un disque des Young Gods ne s’est à ce point nourri de son époque. Celle de conflits militaires, de surveillance généralisée et de drames intimes.
Depuis sa création en 1985, le groupe a inventé des territoires musicaux qui osaient en pionniers la rencontre entre l’urgence nue du rock et la puissance de l’électronique.

“Nous voulions quelque chose de brut, résume Franz Treichler, guitariste et chanteur. Après le rock atmosphérique de Data Mirage Tangram (2019) et la pièce instrumentale de In C de Terry Riley (2022), nous avions besoin et envie de nous exprimer plus frontalement.”

DOPPLeR

DOPPLeR, groupe mythique et indispensable de la scène noise française, revient après 15 ans de « silence discographique », avec l’album « Pourquoi ce disque? ».

La musique de DOPPLeR s’inscrit dans la tradition noise / math-rock / post-hardcore française des années 2000, avec des compositions tendues, sèches, angulaires. Leur son repose sur une basse massive et distordue, souvent en motifs répétitifs, une guitare tranchante aux attaques franches et saturations abrasives, et une batterie très physique, marquée par des ruptures soudaines, des mesures asymétriques et des montées en pression typiques du genre.

Pas d’arrangements décoratifs, pas d’effets superflus : DOPPLeR travaille une matière sonore brute, proche de ce que peuvent proposer Unsane, Shellac, The Young Gods ou certains groupes de l’écurie Skin Graft / Touch & Go. Les voix — parlées, scandées, criées — surgissent par moments, comme une couche supplémentaire de tension.

En concert, le groupe développe un son dense, frontal et précis, sans débordement incontrôlé : un mur rythmique net, construit, soutenu par un travail de façade historique au sein du groupe (sonorisé par La Fraise) et des lumières taillées pour l’impact. On n’y vient pas pour la contemplation : on y vient pour vivre une musique qui frappe, pousse, secoue, et reste dans le corps longtemps après le concert.