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Arthur Satan

ARTHUR SATAN (FR – Born Bad)

Arthur (JC Satan) revient avec un double album chez Born Bad .
Cette sortie sera agrémentée d’un moyen métrage d’animation. Toujours influencé par Syd Barrett, Les Byrds, T-Rex, la baroque pop des 60’s le garage rock. Ce disque risque d’être un incontournable de 2025.

Un triptyque de clip d’animation en cours de production (soutenu par le CNC) sur des bases de dessins d’Arthur et réalisé en Stop Motion, un autre qui est en cours de réalisation par Winshluss

la couverture et 6 pages sur Arthur prévu sur Mowno en juin.

Jan Verstraeten « SAILOR GETS SEASICK TOO »

ce 28 mars sort « Sailor Gets Seasick Too », nouvel EP de l’artiste gantois Jan Verstraeten. Né de visions prémonitoires et deuils douloureux, cet album est un appel, malgré la houle, à garder la tête hors de l’eau.

Issu du milieu punk gantois, d’où il garde un amour pour le DIY, Jan Verstraeten sort un premier EP en 2019,  » Cheap Dreams « , suivi d’un premier album long format en 2022,  » Violent Disco « . A côté de la musique il peint, sculpte, dessine et réalise des vidéos. Il touche à tout avec passion « comme un enfant dans une plaine de jeu » lorsqu’il crée.
Son univers visuel, où se côtoient monstres, démons, loups-garous et hémoglobine, contraste avec sa pop hypnotique. C’est ce contraste que cherche l’artiste lorsqu’il ajoute « une touche de violence », comme « ces scènes de bagarres dans les films accompagnées d’une bande-son de musique classique » qui en souligne l’intensité.

Ce nouvel EP  » Sailor Gets Seasick too  » (« Le marin aussi a le mal de mer ») est né de plusieurs rêves et visions mais aussi de tragédies et deuils. Le rêve d’un homme naviguant vers la lune a inspiré la chanson « Wanna Sail ». Quelques semaines plus tard, ce titre résonne différemment dans le cœur de l’artiste lorsqu’il apprend qu’un ami très cher a mis fin à ses jours un soir de lune rousse… Le même scénario s’était produit quinze ans plus tôt lorsqu’après avoir composé le morceau « Sailor Gets Seasick Too », un proche est emporté par la maladie. La preuve que même les plus forts restent vulnérables face aux tempêtes de la vie. Ces tragédies ont nourri les questionnements de l’artiste et fait naitre cet EP.

La pochette de l’album, vient également d’un événement troublant. Un matin, Jan Verstraeten en pleine création de l’EP, dessine un monstre aux yeux roses enlaçant quelqu’un. Plus tard dans la journée, il tombe sur une jeune femme prête à en finir en sautant d’un pont. Il la dissuade de commettre l’irréparable et, tandis qu’elle se blottit dans ses bras, il repense à son dessin et décide d’en faire le visuel de son projet.
merci RTBF

a voir cet été sur scéne

Bientôt à Besançon

Ça fait quelques années qu’on entend ici et là la voix renversante de Prune Carmen Diaz, notamment dans l’entourage de l’hirsute et ubique Louis Jucker, et jusque sur la scène du MJF. Son timbre de velours, savouré jusqu’ici le plus souvent en formule folk intimiste, s’est fraîchement entouré d’un vrai band – et d’un enfin-premier album qui sort cette année chez Humus. Les garnitures sont toujours lo-fi, mais une ferveur soul émerge de ce désormais quatuor

Moreish Idols

Moreish Idols s’est taillé une place unique dans une scène londonienne en plein essor.

Le quintette de Falmouth a signé chez Speedy Wunderground leurs deux premiers EP – « Float » au son nerveux et saccadé et le suivant « Lock Eyes and Collide » plus expansif et ardent – qui ont rencontré un succès critique auprès notamment de NME, Stereogum, The Fader, CLASH ou encore BBC Radio 6 Music.

Leur dernier single « Pale Blue Dot » marque le début d’une nouvelle ère pour le groupe, marquée par des arrangements complexes et fabuleusement créatifs.

Avec leur nouveau album « All In the Game », le groupe continue de transformer et de remettre en question ses sensibilités en matière d’écriture. Mélangeant une instrumentation acoustique cyclique subtilement complexe qui se gonfle et se brise autour des harmonies vocales doucement superposées du groupe, le morceau voit une fois de plus le groupe abattre son travail pour le reconstruire en quelque chose de nouveau, de direct et d’honnête.

nouveau clip des maboules de CDSM

CSDM alias Celebrity Death Slot Machine est un « groupe de post-punk insolite » (FLOOD Magazine) basé à Atlanta, GA. Leur atout des plus stylisés, est construit autour de rythmes dansants, de l’emploi atypique des synthétiseurs, de rugissements de saxophone bien dosés, ainsi que de mélodies goth rock-esques servant à raconter d’étranges anecdotes teintées d’humour provenant d’un univers parallèle on-ne-peut-plus délabré. Les pourvoyeurs de death disco – incluant des membres présents ou passés de Material Girls, Neighbor Lady, Mothers et Rose Hotel – sont sur le point de révéler un premier album intitulé « Convertible Hearse » prévu courant 2025

This Is My New Hell

Marta : live techno

C est quoi ?

C’est une fusion entre techno et instruments acoustiques avec Violon et Drums. Ils sont proches de Ditter et Malvina de qui ils ont fait des remixes.
Déjà distingué par la sélection Qobuzissime, « ROOM », leur premier EP de marta, repousse encore plus loin les limites de leur son distinctif. Mélangeant habilement techno et instrumentation acoustique, cette collection de morceaux électroniques dansants offre une expérience minimale et progressive. S’inspirant d’artistes comme Floating Points et Max Cooper, Marta continue d’explorer l’alliance unique du violon, de la batterie et d’effets sonores sophistiqués.

Après les sorties des singles « SHAKE » et « GROUND », « ROOM » consolide la position de marta en tant qu’innovateurs sur la scène techno live.

Nouveau single/clip de TH Da Freak, ‘Infinite’ Love ! 💜

Quatorze disques en huit ans. Des albums « canon » et « parallèle », des EPs expérimentaux, un double album de face B, des splits ou des collections de démos: le bordelais Thoineau Palis s’est construit en quelques années une discographie aussi fascinante que pléthorique, dans laquelle il rend hommage à sa façon aux héros d’un panthéon rock bien à lui, peuplé de geeks lofi et beautiful losers en tout genre.

« Negative Freaks » remet les compteurs à zéro puisqu’il s’agit du premier album de TH da Freak « le groupe », incarnation collective jusqu’ici réservée à la scène. Un premier disque intégralement composé à cinq, qui vient briser un fonctionnement établi depuis plusieurs années maintenant, où Palis apportait des compositions finies qui étaient ensuite retravaillées collectivement pour le live. Chacun choisit l’instrument et le set up de son choix, le fun comme base de départ.
Guidé par Palis sur la voie d’un proto-grunge inspiré des premiers Mudhoney, TAD ou Wipers qui rencontrerait la maturité harmonique de formations de la fin des 90’s, le groupe se retrouve collectivement autour de deux disques qui vont irriguer l’écriture du disque, “Strange House” de The Horrors et “Bleach” de Nirvana. Deux premiers albums, forcément.

Surtout, les 5 bordelais s’imposent l’utilisation de ce qu’ils appellent la « gamme négative », des sonorités dissonantes et dérangeantes qu’ils appliquent sur des compositions structurées au départ comme des titres pop. Ce parti pris, auquel s’ajoutent des textes aux accents désinvoltes et surréalistes écrits par Palis (influencé par l’écoute intensive de Oingo Boingo, Devo ou P-Model) apporte une cohérence inédite aux titres qui composent le disque. « Negative Freaks » sonne plus que jamais comme un album, un monolithe grunge massif, animé par une vision, collective et radicale, assumée de bout en bout. Impressionnant pour un premier album.