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Jalen Ngonda en concert le 30 mars chez les copains de la vapeur !

Jalen Ngonda est un artiste de nu-soul dont les influences de la soul classique et contemporaine se retrouvent dans ses compositions. Peu importe le sous-genre que les musicologues de notre génération pourraient citer pour décrire sa musique, il est indéniable que Jalen Ngonda est un artiste fascinant.
Passionné des pionniers de la soul, Jalen Ngonda a développé une voix riche et nuancée qui le distingue des autres artistes. Cependant, malgré son attachement aux racines de la musique soul, sa musique est résolument moderne et fraîche. Pour composer ses morceaux, il s’inspire de tout ce qui l’entoure et de la vie quotidienne en général. « À un étranger, je dirais que ma musique est de la soul/R&B, tout en essayant d’insérer quelque part les Beach Boys et les Beatles. » Ayant récemment rejoint la puissante écurie Daptone Records, Jalen Ngonda a dévoilé en septembre 2023 son très attendu premier album, « Come Around and Love Me »

 

 

 

Avec son disque « Monsters », Servo en a derrière le ciboulot

Possiblement l’incarnation musicale la plus cohérente de la Ville aux Cents Clochers, SERVO tirent leur nom d’un titre du Brian Jonestown Massacre mais la comparaison s’arrête là. Psyché par vocation et pas par mode, les gars ont tôt fait de délaisser les tempos mollassons du genre pour des rythmiques syncopées, frôlant parfois-même les beats disco et les patterns garage. Sur scène c’est l’orgie sonique, la répétition devient transe et les voix lointaines s’entremêlent à la manière de trente Ian Curtis dans la chapelle Sixtine. Très vite on a d’yeux que pour l’étrange danse du cheval à bascule de la guitare et de la basse; la tête noyée dans une masse sonore aux allures d’un trip dont on ne redescendra que lorsqu’ils l’auront décidé.

 

 

DANNY BROWN – ‘QUARANTA’ le retour du rappeur de Detroit

vu sur Mowno

Album / Warp / 17.11.2023
Hip hop

Un portrait au regard usé, à moitié dans l’ombre. Un regard en arrière en guise d’ouverture, porté par des paroles douces-amères sur ce rap à la fois maudit et béni. Autant de signes qui témoignent d’un Danny Brown nouveau, plus apaisé et mélancolique que jamais, à 1000 lieux des productions hédonistes et des images surréalistes qui faisaient de lui, il y a encore de cela quelques années, un des rappeurs les plus excentriques de sa génération. 

En lieu et place, une succession de productions boom-bap tricotées par des pointures (The AlchemistSamiyam), un ami de toujours (Skywlkr), des visages familiers (Bruiser Wolf) et d’autres plus lointains (le prodige new yorkais MIKE à la rescousse sur Celibate). Une manière pour Danny de recentrer ce nouveau projet sur lui, et d’affirmer toujours davantage son sillon, celui d’un rappeur alternatif, aux goûts plus singuliers et aux désirs bien différents désormais. 

A l’image de sa pochette, Quaranta prend presque par moments des aspects crépusculaires, comme si le rappeur de Detroit formulait un désir de disparaître et de retrouver enfin un anonymat depuis longtemps révolu. S’ensuit alors une plongée dans les souvenirs d’une décennie d’excès, de concerts et de morceaux inoubliables, tous rassemblés dès la guitare lancinante de l’ouverture : ‘This rap shit done saved my life and fucked it up at the same time‘. Danny Brown s’enfonce ensuite jusqu’à son enfance dans le Michigan défavorisé (Y.B.P), évoquant avec la même acuité et le même sens du détail les tickets de rationnement, les raclées et une tante surprise en train de fumer du crack. Enfin, quelques morceaux plus loin, les effluves d’un alcoolisme encore récent remonte à la surface avant d’être chassé par un amour providentiel (Down With It). 

Si, au milieu de ces titres forts, on retrouve des échos du Danny Brown d’avant (le sample de rock psychédélique sur Tantor, la rythmique jazz de Jenn’s Terrific Vacation), tout en phrasé syncopé et woodpeckeries à l’ancienne, ce ne sont pas ces morceaux qui retiennent le plus l’attention ici. Comme si l’essentiel était désormais ailleurs, dans la lente reconstruction d’une figure toujours aussi essentielle du rap américain, rendue encore plus précieuse par le regard nouveau qu’elle pose sur elle-même et sur son parcours atypique, aussi trouble que fascinant.

Black Pumas un second album + que réussit !

Après un silence de quatre ans, les deux complices reviennent enfin avec un nouvel albul ‘Chronicles of a Diamond’ à paraître le 27 octobre prochain.
Avec un premier album qui frôle la perfection, un total de sept nominations aux Grammy Awards, des éloges de publications majeures telles que Pitchfork et Rolling Stone, le chanteur soul Eric Burton et le producteur/guitariste Adrian Quesada composent l’un des groupes les plus électrisants de ces dernières années. Leurs chansons soul psychédéliques arrosées d’un soupçon de rock’n’roll sont absolument irrésistibles à l’instar des titres ‘Black Moon Rising’ et ‘Colors’. Grâce à leur incroyable alchimie, les deux musiciens connaissent un succès retentissant en live, parcourant les salles les plus prestigieuses de la planète et offrant un spectacle transcendant que Burton qualifie à juste titre d' »église électrique ». Autoproduit, leur second album étend leur palette musicale avec plus de puissance, de passion et d’audace que jamais.

Nicolas Comment

 

Blason (2023)

Date de sortie : 13/10/2023
Format : Vinyl

Blason, troisième album solo de Nicolas Comment, est un Memory game : un jeu de pistes et d’armoiries. Sous forme de portraits-chinois qui sont autant de vies d’artistes, les 11 chansons de ce disque sont un hommage aux muses cachées, aux pygmalions secrets. L’artiste (auteur-compositeur-interprète mais également photographe et écrivain) y est entouré du meilleur groupe de rock français The Limiñanas ainsi que de choristes de rêve – la chanteuse californienne Brisa Roché et son double, la parisienne Milo McMullen – qui incarnent ces biopics dans un jeu de miroirs, comme les multiples faces d’un dé, d’un Rubik’s cube… Ses complices – le poète-compositeur Patrick Bouvet, le pianiste Maxence Cyrin, le trublion Romain Guerret (ex-leader du groupe Aline) et le réalisateur Éric Simonet (Movement) y croisent le fer avec le guitariste de Bob Dylan – Freddy Koella – ou le producteur-claviériste (et cinéaste) Marc Collin (Nouvelle Vague). Enregistré au studio Alphaville à Châtelet-les-Halles et masterisé à la Bastille, le Son de Paris y relève le gant de la chanson d’auteur française, indépendante et rock.

 

STRANGE STONE, LE NOUVEL EP D’AURUS RÉALISÉ PAR MATHÉO TÉCHER

 

Strange Stone, c’est ce cœur calcifié qui avait presque lâché l’affaire. C’est aussi ce caillou perdu au milieu de l’Océan indien: La Réunion. AURUS, revenu s’installer chez lui à la Réunion, a puisé dans cette île volcanique la force de réveiller son propre palpitant. Strange Stone est une Ôde à ces deux cailloux. L’un ayant redonné vie à l’autre. Un remerciement à son île natale, qui a permis au sang couleur lave de venir réveiller ce cœur qui s’était endormi. C’est en se reconnectant à son île, à son passé, à ses proches qu’AURUS a su faire face aux obstacles. Retrouver son enfant intérieur, le serrer dans ses bras, faire la paix et embrasser toutes les parties de soi, voilà la recette de cet EP.

 

 

 

REDÉCOUVREZ LE CLIP MULTI-PRIMÉ DE STILL ALIVE
réalisé par Etienne Guignard