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Kelela la

Kelela est une chanteuse, compositrice et productrice qui se caractérise par son habileté à mélanger les codes du R&B et de la Dance à travers la musique, l’art et la mode. Ses premiers projets – dont ‘Take Me Apart’ (2017) – confirment son statut d’avant-gardiste de la scène R&B underground grâce à une esthétique futuriste, élégante et sensuelle.

Kelela confirme son retour avec la sortie de son prochain album le 10 février 2023, incluant les singles ‘Washed Away’, ‘Happy Ending’, ou encore ‘Contact’ ! On la retrouvera en concert à Paris pour la première fois depuis 2017, le 8 avril au Trianon !

OkoŃski « Magnolia  » ( 2023 Colemine Records ) – JAZZ –

 

 

Le studio du 122 West Loveland Avenue n’était pas un lieu inconnu pour Steve Okonski, le leader du trio de jazz éponyme Okonski originaire de Caroline du Nord. Depuis que le label Colemine s’est installé à Loveland, dans l’Ohio, il a accueilli un bon nombre de groupes, notamment Durand Jones and the Indications, avec lesquels tous les membres de ce trio ont des liens. Okonski, formé initialement comme pianiste classique, a invité Michael Isvara « Ish » Montgomery et Aaron Frazer pour la première session de l’album, qui devait initialement être des instrumentaux en trio. Lors d’une deuxième session, les morceaux ont tous été improvisés et enregistrés en direct sur un Tascam 388 pendant plusieurs nuits tardives au QG de Colemine. Ces improvisations ont permis à l’intuition collective du groupe de façonner pleinement les mélodies et les arcs de la musique. L’album s’ouvre sur “Runner Up”, où une mélodie triomphante mais mélancolique au piano mène à un refrain plus réservé, mené par la batterie et la basse de Frazer et Montgomery. En parcourant le reste de l’album, on est confronté à une pléthore d’émotions évoquées et explorées. Magnolia se termine par “Sunday”, un morceau enregistré tard dans la nuit à la fin de leur première session d’enregistrement. Magnolia a été composé avec le cœur et dans l’esprit de ces nuits tardives au studio de Loveland. C’est l’aboutissement d’une libération émotionnelle et artistique qui n’était pas possible autrement que par la musique, et c’est pour cela qu’il est introspectif, méditatif, spirituel et frais. Pour les fans de John Carol Kirby, Pharoah Sanders, Bill Evans, Durand Jones & The Indications, Misha Panfilov.

  1. Runner Up
  2. Field Museum
  3. Old Friend
  4. Dark Moon
  5. Song For My Sister’s Son
  6. Walking To A Home
  7. Sunday

Debby Friday

Née au Nigéria, élevée à Montréal et maintenant basée à Vancouver, Debby Friday est une artiste aux multiples casquettes : théoricienne du son et musicienne, interprète et poète, réalisatrice et activiste punk. Après deux EP « BITCHPUNK » et « DEATH DRIVE », elle vient de signer chez Sub Pop pour un premier album très attendu. Debby Friday se décrit elle-même comme une expérimentatrice qui explore dans sa pratique pluridisciplinaire les thèmes du rituel, de la transformation et de l’intensité émotionnelle, ainsi que la puissance de la féminité, les discours de pouvoir et l’érotisme. Elle navigue avec talent de l’électronique acid house à haut BPM à des chansons pop au falsetto magistral, en passant par certaines tonalités qui suggèrent des ambiances plus sombres et mélancoliques. 

 

MME

The WAEVE,

nouvelle collaboration de Graham Coxon, cette fois-ci avec Rose Elinor Dougall, ex-Pipettes

 


 

Forever Pavot nouvel album

Forever Pavot « L’idiophone » Born Bad records

Pantouflard de studio autoproclamé, Forever Pavot a beau passer pas mal de temps à la maison, il sait se transporter ailleurs en deux mesures. Il y a un art du récit dans « L’idiophone », qui ne prend que trois minutes pour se déployer. C’est toute la BO d’un film lyophilisé avec soin, délicieuse minute-soupe pleine de morceaux, qui reprend du volume dans nos chaines hi-fi en y ajoutant un peu de whisky.

 

 

Ca s’ouvre sur une poursuite parano de gangster mélomane en Ami 8, dans lequel Emile Sornin s’offre de petites coquetteries remarquables, comme un pinpon d’estafette de flics qui – malgré l’effet doppler – arrive à rester dans l’harmonie.

Mauvais souvenirs de confinement peut-être, la maison Sornin est un champ de bataille : dérouiller méthodiquement les objets en chuchotant, c’est dans ses cordes. Sa pendule le saoule, et devient prétexte à une leçon de solfège rythmique speed et carrée.

L’album a été réalisé en étroite collaboration avec Vincent Taeger (batterie), Maxime Daoud (basse) et Sami Osta (réalisation et mixage), qui a délicatement trouvé une place à l’armada de claviers, cuivres et de cordes sur lesquelles Arnaud Sèche est venu poser quelques flûtes. La voix est bien en avant, on dit… afficher plus
crédits
paraît le 2 mars 2023

Enregistré à la Frette et au studio GDE entre 2021 et 2022.
Réalisé et produit par Samy Osta, Maxime Daoud, Vincent Taeger et Emile Sornin.
Mixé par Samy Osta au studio Le Phonographe.
Basse : Maxime Daoud,
Batterie et percussions : Vincent Taeger,
Flute traversière : Arnaud Seche,
Voix féminines : Miira,
Piano, Claviers, Guitares et autres idiophones : Emile Sornin.
Copiste : Nelson Malleus
Orchestration enregistrée au Fame’s project studio à Skopje.
Tous les morceaux ont été écrit et composé par Emile Sornin.
Masterisé par Chab.
(p)&(c) 2023 BORN BAD RECORDS

Ottis Cœur « Léon »

Ottis Cœur « Léon »   Howlin Banana records

Ottis Cœur c’est un duo de filles qui chantent et qui jouent fort composé de Margaux, la blonde solaire et Camille, la brune mystérieuse. Sinuant à travers des couplets doux et des refrains rugissants, les deux électrons libres gravitent autour du même noyau : le rock.

Guitare, basse et batterie en mains, le duo français transforme sa colère en puissance. Elles se sont rencontrées début 2020 et leur collaboration est explosive d’emblée, Ottis Cœur fait trembler les murs au son des guitares fuzz, des amplis poussés à saturation, des voix harmonisées dans des envolées mélodiques.

 

 

Rozi Plain « Prize » , les frissons en écoutant ces titres merveilleusement bien écris…

Rozi Plain « Prize » (Memphis Industries)

Rozi Plain (Rozalin Leyden) est née près de Winchester en Angleterre. Résidant à Bristol depuis quelques années, elle crée le label collectif Cleaner Records et collabore avec Frànçois And The Atlas Mountains, This Is The Kit, Sleeping States ou encore Rachael Dadd.

Son premier album “Inside Over Here” parait à l’automne 2008 sur le label Fence Record des écossais King Creosote et James Yorkston.

Armée de sa seule guitare, ou accompagnée par les musiciens amis, elle parcourt alors les petites scènes du Royaume Uni, d’Europe continentale ou d’Amérique du Nord, dévoilant dans une intimité relative la fragilité magnétique de ses compositions. En première partie de Devendra Banhart, elle hypnotise le musicien à la chevelure christique qui mentionne ‘Inside Over Here’ parmi ses disques de chevet. Rozi boucle sa tournée par des apparitions dans les festivals anglais Great Escape, Greenman et End Of The Road et manifeste très vite la volonté de composer un nouvel opus.

 

 

« Joined Sometimes Unjoined » a été enregistré dans les studios Toy Box à Bristol avec les collaborations de Frànçois Marry (Frànçois & The Atlas Mountains), Kate Stables et Jesse Vernon (This Is The Kit, Morning Star), Rachael Dadd et Markland Starkie (Sleeping States), ou encore Mathieu Hauquier (Botibol).