mar 07 mai 2024 | 19:00
Rodiathèque : Portrait et héritage : Beyoncé
Médiathèque Pierre de Coubertin - Montrapon
En partenariat avec les médiathèques Pierre Bayle et Pierre de Coubertin de Besançon

De la création du légendaire Hot Five de Louis Armstrong (1925) à la parution de l’acclamé Mr. Morale & The Big Steppers de Kendrick Lamar (2022), la musique afro-américaine s’est révélée comme l’une des plus captivantes de notre temps.
Proposé en quatre épisodes découpés chronologiquement, ce nouveau cycle de conférences, en alternance à la médiathèque Pierre Bayle et la médiathèque Pierre de Coubertin, se penche sur l’évolution de la Great Black Music étasunienne.
Du classic blues de Bessie Smith au R&B de Beyoncé, les grands courants que sont le jazz, la soul, le funk, le disco, la house, la techno, le rap ou le gospel seront évoqués à travers une multitude de musiciennes et musiciens devenus incontournables. Robert Johnson, Sly Stone, Nas, Prince, Pharrell Williams, The Wu-Tang Clan, Chic, Charlie Parker, Aretha Franklin, Public Enemy, James Brown, Kanye West, Marvin Gaye, John Lee Hooker, Miles Davis, Dr. Dre, Stevie Wonder, Son House, Count Basie, Etta James, John Coltrane, Erykah Badu et des centaines d’autres font partie de cette vaste épopée.

Portrait et héritage : Beyoncé

Lorsque les tubes calibrés de Destiny’s Child déferlaient sur la fin des années 90, peu aurait misé sur autre chose qu’un éphémère girls band. Kelly Rowland et Michelle Williams resteront effectivement sous les radars du grand public, il en va autrement de l’icône qu’est devenue Beyoncé. Plastique impeccable et voix à l’avenant, il pourrait être tentant de voir cette chanteuse comme une star préfabriquée. La réalité est tout autre. Bercée par la musique d’Aretha Franklin, Tina Turner, Prince ou autre Donna Summer, Beyoncé a grandi précisément au moment où les notions de soul, de funk, de hip hop ou de rhythm & blues se (con)fondaient pour aboutir à un style global et pluriel. Un simple coup d’œil au casting du remarquable Lemonade suffira à prendre la mesure de son champ d’action. On y croise Jack White, James Blake ou Kendrick Lamar, une manière d’affirmer que la distinction entre black music et white music est désormais dépassée.