un autre petit groupe français fort sympathique :

Après un silence de quatre ans, les deux complices reviennent enfin avec un nouvel albul ‘Chronicles of a Diamond’ à paraître le 27 octobre prochain.
Avec un premier album qui frôle la perfection, un total de sept nominations aux Grammy Awards, des éloges de publications majeures telles que Pitchfork et Rolling Stone, le chanteur soul Eric Burton et le producteur/guitariste Adrian Quesada composent l’un des groupes les plus électrisants de ces dernières années. Leurs chansons soul psychédéliques arrosées d’un soupçon de rock’n’roll sont absolument irrésistibles à l’instar des titres ‘Black Moon Rising’ et ‘Colors’. Grâce à leur incroyable alchimie, les deux musiciens connaissent un succès retentissant en live, parcourant les salles les plus prestigieuses de la planète et offrant un spectacle transcendant que Burton qualifie à juste titre d' »église électrique ». Autoproduit, leur second album étend leur palette musicale avec plus de puissance, de passion et d’audace que jamais.

Blason (2023)

Blason, troisième album solo de Nicolas Comment, est un Memory game : un jeu de pistes et d’armoiries. Sous forme de portraits-chinois qui sont autant de vies d’artistes, les 11 chansons de ce disque sont un hommage aux muses cachées, aux pygmalions secrets. L’artiste (auteur-compositeur-interprète mais également photographe et écrivain) y est entouré du meilleur groupe de rock français The Limiñanas ainsi que de choristes de rêve – la chanteuse californienne Brisa Roché et son double, la parisienne Milo McMullen – qui incarnent ces biopics dans un jeu de miroirs, comme les multiples faces d’un dé, d’un Rubik’s cube… Ses complices – le poète-compositeur Patrick Bouvet, le pianiste Maxence Cyrin, le trublion Romain Guerret (ex-leader du groupe Aline) et le réalisateur Éric Simonet (Movement) y croisent le fer avec le guitariste de Bob Dylan – Freddy Koella – ou le producteur-claviériste (et cinéaste) Marc Collin (Nouvelle Vague). Enregistré au studio Alphaville à Châtelet-les-Halles et masterisé à la Bastille, le Son de Paris y relève le gant de la chanson d’auteur française, indépendante et rock.

Strange Stone, c’est ce cœur calcifié qui avait presque lâché l’affaire. C’est aussi ce caillou perdu au milieu de l’Océan indien: La Réunion. AURUS, revenu s’installer chez lui à la Réunion, a puisé dans cette île volcanique la force de réveiller son propre palpitant. Strange Stone est une Ôde à ces deux cailloux. L’un ayant redonné vie à l’autre. Un remerciement à son île natale, qui a permis au sang couleur lave de venir réveiller ce cœur qui s’était endormi. C’est en se reconnectant à son île, à son passé, à ses proches qu’AURUS a su faire face aux obstacles. Retrouver son enfant intérieur, le serrer dans ses bras, faire la paix et embrasser toutes les parties de soi, voilà la recette de cet EP.

Belle découverte dans soul Bag 

superbe voix à écouter sur Daptone records

Jalen Ngonda « Come around and love me  »

Mowno Si l’on en croit sa patience pour le sortir, Cucamaras semble avoir compris toute l’importance de réussir son premier album. La preuve, un an après un premier Ep particulièrement réussi qui voyait le groupe marcher dans les pas des Fontaines DC et Shame, le quatuor de Nottingham aurait pu passer le cap et lancer pour de bon sa discographie. Mais la raison l’a rattrapé, son ambition également. Car si Buck Rogers Time s’éloigne des comparaisons trop pesantes de son prédécesseur, le groupe s’est cette fois rapproché d’autres, peut être plus encombrantes encore, l’influence des Arctic Monkeys pesant de tout son poids sur ces cinq nouveaux titres totalement imprégnés d’un certain héritage musical britannique. Nettement plus mélodiques, assumant leurs envies de rock plus classique, de pop et de rock alternatif, les quatre retracent ici une partie de l’histoire du rock anglais, en reprenant leurs élans post-punk sur Porcelain, le dissonant Greener Lands, ou le final Bleachers Yard, comme en convoquant entre temps les guitares de The Clash sur Wilmslow Storm Warning, ou le timbre de voix d’Alex Turner définitivement perturbant de ressemblance sur Cotton Wool. Pas de côté plutôt que véritable pas en avant, Buck Rogers Time voit donc Cucamaras peiner à trouver la brèche qui non seulement le débarrassera d’ainés trop influents, mais qui lui ouvrira aussi pour de bon l’horizon. Fort d’un talent qui ne cesse de fleurir et d’un potentiel qui ne fait véritablement aucun doute, le groupe n’est pourtant, pour l’instant encore, qu’une parfaite consolation pour les nombreux fans d’Arctic Monkeys voyant leurs icônes sombrer dans le rock à papa.

Chalk est le projet de trois musiciens irlandais, désormais cinéastes oscarisés, Ross Cullen, Benedict Goddard et Luke Niblock. Le groupe s’est formé en 2019 durant leurs études de cinéma après avoir réalisé qu’ils partageaient la même vision et les mêmes ambitions musicales. Le trio fait alors ses premier pas sur scène en première partie du groupe londonien PVA à Dublin avant de faire salle comble à Belfast pour leur première tête d’affiche dans leur ville natale et d’entamer une tournée au Royaume-Uni et en Irlande.  

Avec la sortie de leur premier EP ‘Conditions’, le groupe entrelace un paysage sonore industriel/technohybride avec un univers visuel gothique. L’hymne « Conditions » représente l’exploration par Chalk de tout ce que la vie nous apporte en tant qu’êtres humains, tant dans nos rêves que dans nos relations, dans les hauts comme les bas, dans le passé et dans l’avenir. Il parle de la lutte éternelle pour découvrir qui nous sommes vraiment en tant que personne, de la lutte pour découvrir notre raison d’être… et notre place dans ce monde.